Françoise Philidet

a découvert la nature dès son enfance, quand elle passait ses vacances à la campagne.

Après avoir enseigné quelques années, elle décide de partir en Savoie pour créer une ferme biologique, avec son compagnon dans les années 1978.

Vivant au milieu de la nature, dans une région riche en plantes médicinales, elle est amenée à rencontrer les plantes et à les connaître dans leur milieu et à travers la pratique des anciens.

Elle décide, quelques années plus tard, de donner un contenu plus formalisé à sa démarche en suivant des cours à l'Ecole Lyonnaise de plantes médicinales, où elle obtient le diplôme d'herbaliste. Parallèlement, elle découvre l'agriculture biodynamique.

Désireuse de transmettre ses connaissances, elle organise des stages pour adultes et des animations pour enfants, où elle présente les plantes dans une vision globale de la nature et de la vie.

Depuis 1999, elle n'a plus de ferme et se consacre à la transmission des savoirs sur les plantes sauvages dans le cadre de l'association Calenduline.

Pour en savoir plus, télécharger son parcours professionnel

Françoise Philidet a communiqué sa façon originale d'aborder les plantes et la santé dans un ouvrage : "Au fil des saisons, se soigner avec les plantes", dont voici l'introduction :
Jour après jour, la toile de l'année se tisse :
avec ses saisons, ses couleurs, ses saveurs, ses quatre éléments (eau, air, terre, feu) ; la trame est toujours la même, guidée par le soleil, mais chaque jour est pourtant différent, dans la mobilité de la lune et des astres.

Nos sentiments, nos humeurs, nos pensées se colorent ainsi, au cours de l'année, d'une manière subtile mais perceptible

Ces grands rythmes d'ouverture et de fermeture, d'inspiration et d'expiration nous en faisons l'expérience intérieure dans la respiration et les battements de notre coeur, mais nous les retrouvons aussi dans les rythmes cosmiques :
expiration de la terre de l'été de la Saint-Jean à la nuit de Noel, inspiration, du 24 décembre au 24 juin.

Dès le mois de juillet, les bourgeons sont en attente sur la branche.

Si nous nous coupons totalement de ces rythmes par une vie quotidienne trépidante, notre corps ne va-t-il pas réagir, au bout d'un moment, pour nous montrer, là où le malaise s'inscrit, le chemin vers une perception plus fine du monde ?

Les catastrophes naturelles : tempêtes, vache folle, pollutions dévastatrices, ne sont-elles pas aussi le résultat d'une méconnaissance des lois qui régissent la Nature ?